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Un Ventoux ... désiré !

Dernière mise à jour : 5 nov. 2020

Ou bien plutôt un Ventoux inattendu ? Vous me direz, on peut prêter beaucoup d'adjectifs différents à cette première ascension.


Tout commence la semaine dernière, aux alentours du 20 septembre. Suite à un coup de téléphone des plus anodin entre mon copain et ses parents, intervient la fameuse question : Tu veux monter le Ventoux la semaine prochaine ?

Ni une ni deux, je réponds du tac au tac un grand oui enjoué ! Parce qu'il faut dire que j'en ai entendu parler du Ventoux ! Au moins la moitié du club l'a gravi depuis le déconfinement, mais je ne me sentais pas assez sereine, pas assez entraînée pour les accompagner. Alors je suis restée à la maison à chaque fois, rêvant, moi aussi, d'un jour en atteindre le sommet.


Rendez-vous est donc pris pour ce dimanche 27 septembre avec l'organisation du Cardiac Ventoux (un événement organisé avec la Fédération Française de Cardiologie).

A défaut d'une météo de rêve, je peux dire que j'ai eu droit à une organisation incroyable ! Un maillot de l'événement est prévu pour chaque participant, la possibilité de louer des VAE, des barres de céréales, des gourdes, des vidéastes (avec un drone !), et des voitures pour prendre soin de nous durant la montée (et parfois aussi la descente).


Nous voici donc en route, depuis Bédoin, vers ce sommet mythique. Le groupe roule ensemble, à bonne allure, puis se présentent les premiers pourcentages importants. Le groupe s'étire, chacun cherche son rythme.

Pour ma part, cette montée commence par une bonne surchauffe. En effet, en voyant les températures annoncées au sommet ainsi que les rafales de vent, je me suis équipée comme en plein mois de décembre ! A ma grande et heureuse surprise, la voiture d'un accompagnateur s'arrête à ma hauteur pour récupérer mes couches en trop et les amener au sommet !

Ce Ventoux étant ma première grande ascension, j'ai un peu de mal à trouver mon rythme, celui qui me permettra d'atteindre le somment sans trop souffrir. Après 4-5 km, je le trouve (enfin !), petit plateau, petit pignon, entre 8 et 8,5 Km/h. La machine est lancée ! Les jambes tournent toutes seules, et je commence même à rattraper, puis doubler d'autres cyclistes ! (Tout en faisant un brin de causette au passage, et surtout en les encourageant !)



Nous nous retrouvons au chalet Reynard pour partager une boisson chaude et reprendre des forces. Les plus courageux s'élancent vers le somment, où le vent souffle bien plus fort. Rapidement, nous nous retrouvons enveloppés d'un épais brouillard, ballotés par d'incroyables rafales de vent. Puis la neige fait son apparition sur le bord de la route, parfois un peu au milieu également.

Quelques fous continuent au delà du col des tempêtes (qui n'a jamais si bien porté son nom) pour se hisser jusqu'au sommet ! Heureusement, le panneau ne s'est pas fait subtiliser, nous avons droit à notre photo souvenir !



Une âme charitable me redescendra en voiture dans le brouillard, jusqu'à la fontaine de la Grave. Un deuxième chocolat chaud s'impose en repassant au chalet Reynard, avant une descente maîtrisée. Certes le vélo tremblait sur la chaussée, mais on ne saurait pas dire si c'est un cause de la vitesse ou du cycliste mort de froid. On optera pour un mélange des deux !


Ce fut un premier Ventoux dantesque, dont je garderai le souvenir longtemps gravé en mémoire ! Je suis très fière d'en être arrivée à bout malgré la météo défavorable.

A charge de revanche, pour cette fois-ci admirer ce paysage depuis le sommet !



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