top of page

Escapade au Ventoux par Bédoin 26/08/2020

Ca fait quand même 3 ans que je ne l'ai pas gravi celui là! Il y a du laisser-aller! J'avais jusqu'ici l'habitude de le gravir au moins une fois l'an, il est temps de se ressaisir!

Mais cette fois, j'ai décidé d'y aller en touriste, en prenant son temps et y explorer tout devant quoi, je ne ne me suis jamais arrêté et même y gravir un col supplémentaire quitte à ajouter du dénivelé et du pourcentage et à marcher un peu dans la pierraille pour découvrir le Géant de Provence sous un autre œil.

Et finalement je ne le regrette pas, et j'envisage la même démarche du côté nord, par Malaucène pour une autre fois!

C'est donc au départ de bédoin, en ce début d'après midi surchauffé de fin août que je prends le départ.


Bédoin vit vélo, vit du vélo...et du Ventoux!


Il n'y a plus qu'à...

Je croyais avoir les jambes, mais la bonne impression fut brève, on fera avec!



Le virage de Saint -Estève: à partir de là, on rentre dans le dur.


Les abris cantonniers ont été aménagés en mini salle de musée.


L'incontournable chalet Reynard étape inoubliable pour ceux qui montent par Bédoin ou Sault. Juste avant,

on peut enfin souffler, après 15 KM de forte pente ininterrompue. On peut en profiter pour remplir les bidons d'eau.

A partir du chalet Reynard, quelques KM et fortes pentes supplémentaires permettent d'accéder au Pas de la Frache (1575m). Une route curieusement goudronnée dont l'entrée est barrée nous conduit à une clairière caillouteuse située au milieu de nulle part. Ce col procure un joli panorama sur le Ventoux ainsi que son versant nord.


Ombre au tableau du plaisir de la grimpée: le département a investi quelques dizaines de milliers d'euros pour tenter de collecter les déchets jetés par les cyclistes en plaçant des poubelles environ tous les deux KM. Bon nombre de déchets jonchent toujours le bas côté et même le pied de la poubelle: tube de gel énergétique, canettes de coca, emballage de barres, et bien sûr l'inévitable masque bleu anti COVID.